Je te donne ces vers afin que si mon nom
Aborde heureusement aux ?ques lointaines,
Et fait r?r un soir les cervelles humaines,
Vaisseau favoris?ar un grand aquilon,
Ta m?ire, pareille aux fables incertaines,
Fatigue le lecteur ainsi qu'un tympanon,
Et par un fraternel et mystique cha?n
Reste comme pendue ?es rimes hautaines ;
?re maudit ?ui, de l'ab? profond
Jusqu'au plus haut du ciel, rien, hors moi, ne r?nds !
- ?toi qui, comme une ombre ?a trace ??re,
Foules d'un pied l?r et d'un regard serein
Les stupides mortels qui t'ont jug?am?,
Statue aux yeux de jais, grand ange au front d'airain !